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27 juin 2020

Les incontournables de Lao Ya Dureuz 93 - Mauricette

Mauricette

« Ça badine donc ça piétine ». Belle maxime laodesque à l’accueillante fossilisation d’un dodu précaire. Le détenteur à causettes, l’abreuvoir à quenottes, s’empiffre de larges et éphémères glapissements conjecturaux. Tout est dans le flux continu d’une belle résonnance labiale. Faudrait dépasser le concept à moignons étriqués. Cela demande un souffle, une lipo-déglutition intérieure, du « quand t’avais les molaires qui touchaient tes talons d’aiguillette ». Faut croire que Mauricette était passé par là, le dentier dans le sens de la mastication tel le mulot sur un fil dénudé.

Diantre, voilà bien une belle plantureuse escarbille que not’Mauricette. Elle fait les honneurs, bien malgré sa légendaire timidité, de nombre d’elliptiques circonvolutions dans les proses vagabondes de son immensité des cavités, Lao Ya Dureuz. Un support à méandres pour facétieux roublards et vot’ sucré et émérite biographe, ici jactant, ne résiste pas à l’agréable évocation de M’am Mauricette. Qu’elle soit dans son deux-pièces tout confort à rembourrage intégré ou en goguette façon déclinaison vinicole dans l’anisette, elle demeure une figure vivifiante pour les plus démembrés. Un jour, il faudra ériger une statuette en front de clairière pour se souvenir de toutes les travées usinées par cette admirable personne si dévolue à son prochain du moment que t’as l’éponge adéquate. Toujours prête à dégoupiller une ritournelle chatoyante digression, façon doigt dans la prise ou excavatrice en cavité.

Attention petits croûtons éphémères, certains pourraient prétendre à la médisante suffisance en déclamant de facétieux ukases pour défendre la noble personne, orpheline aux chaussons fourrés à l’Ovomaltine. Mais la bien-nommée, Mauricette, la reinette des bas-bulots, n’avait que faire de ces lamentations bien sermonnées issues d’une trop grande exposition aux radiations des bouches à merdre. Elle a le regard bien ancré à travers ses poches à boulette et conçoit le monde comme un quant-à-soi imbibé à l’opinion frelatée. Elle s’emmure dans sa simplicité toute costumière avec ses boutons dans le bon ordre. C’est la quintessence du bidon de cinq litres, que t’as jamais la gouttelette qui se fait la dérobade. Not’décapeuse hydrogastrique sera toujours l’égérie, la glaneuse des œillades du Grand Sachant. 

Au soir d’une virée méditative en basse-Contrée, que t’as tout à remonter alors que t’as les godets chargés, not’Lao s’aiguisait les neurones à la vue d’une belle volupté nuageuse. Un rien dans le détail suffoquant pour les plus rustres, mais son immensité a cette faconde primaire et ça lui va bien. Ainsi, détaillant les rondeurs noctambules du ciel, il s’égaillait dans les ruelles de la Contrée. Au détour d’un modeste coin, simple petit angle saillant, il arriva devant un jardinet des plus verdoyants en herbes de la Contrée. 

Cela vaut l’égarement du moment, se dit Lao Ya Dureuz toujours prêt à une nouvelle niche instructive. Fallait voir à connaître le promoteur d’une telle étendue herbeuse. Avançant d’un pas finaud comme le gigot de six heures, Lao s’approcha dudit jardin pour détailler le concept.

C’est ainsi, dans le tourment d’une belle motte feuillue, que son immensité, soucoupe des platitudes, fit connaissance avec l’heureuse niveleuse à semis expansé, not’Mauricette languie dans sa caissette. 

Son petit grattoir à trois dents en bandoulière, elle lui expliqua sa perception de l’humus augmenté à la bergamote du coin, celui de l’autre angle saillant. Faudrait suivre ! 

Belle entente entre ces deux vaillants dévoreurs d’aspérités, la nuit fut trop courte et les propos effervescents sur les briques des âmes pures. 

Mauricette, l’amphore de la basse-Contrée, avait fort à discourir avec le Grand Sachant. Et ce dernier se délectait les esgourdes de tant d’excellences dans l’accueil des contraires.

Au petit matin Lao Ya Dureuz reprit son chemin pour regagner sa maisonnée. Ils se saluèrent comme de bons camarades de terreau. 

Lao Ya Dureuz, dès le lendemain, à l’aurore naissante, décida de retrouver la glaneuse de ces doux préceptes empathiques. Il chercha longtemps, il fit tous les recoins, et là aussi y’avait des angles saillants. Bredouille dans sa quête, Il alla quémander auprès des natifs gisants la trace de cette immense fondatrice de l’exubérance verdâtre. Mais rien, personne ne la connaissait, elle s’était évaporée comme la chantilly sur la chouquette. Pour Lao, il fallait se résoudre à cette phosphorescente rencontre éphémère.

Depuis, Mauricette, l’apothéose de la mousse à carpaccio, que t’as pas l’image mais ça croustille quand même, enveloppe de sa félicité rayonnante les virées méditatives du Grand Sachant, l’immensité des pédoncules, Lao Ya Dureuz. Point d’acides et rébarbatives sédimentations entre ces deux-là, y’avait du molletonné et de l’enjoué aux sourcillements. 

Vot’impassible et éminent biographe ne pouvait que consigner dans ces quelques formules les liens unissant ces deux compères. Petites Bielles irradiées, vous avez là l’une des targettes des incontournables, et ça met en joie. Ken Tuch’ les cagettes.

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