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4 juillet 2020

Les incontournables de Lao Ya Dureuz 94 - La bulle

La bulle

 

Un dernier pour la tourte

Trop de coincés sur fond de verrine

 

C’est une façon de rester pointé au nébuleux absent

De toutes manières on va pas s’quitter sur un impaire

 

Les jonctions sous cutanée

Prennent les doux éternuements pour un mirliton

 

Et la bulle

Elle déambule

Le conciliabule des noctambules

De nouveau coincés dans leurs bulbes

 

Un dernier pour la tourte

Les étages fondent en croûte

 

C’est la nuit ou le matin ?

Va savoir, c’est pas fort en conjugaison

 

Les yeux rivetés aux cristal gobelets

Le fond se perd à vouloir s’essouffler

 

Et la bulle

Elle déambule

Le conciliabule des noctambules

Un vaurien gazeux

 

Un dernier pour la tourte

Faudrait reprendre la diagonale

 

Les obstacles pleuvent au désespoir 

De n’être que des piquets de mauvaise haleine

 

L’opacité gagne sur la lumière d’un doute

Pourquoi tant de somnambules 

 

Et la bulle

Elle déambule

Le conciliabule de noctambules

Amas fétides de denrées périmées 

 

Un dernier pour la tourte

Un concentré de rotules désorientées

 

Le funambule à la tête à l’envers

Un colloque entre les deux oreilles

 

L’interrupteur tarde à chauffer

Et pourtant c’est pas les étincelles qui manquent

 

Et la bulle

Elle déambule 

Les noctambules ont cherché à capter la toute dernière

La lampée de la bulle qui fabule

 

Un dernier pour la tourte

Trop tard  y’a plus de bulle

 

C’est le gage de la déconquête

Dans le tardif retour festif

 

Immobile sous la couette

A compter les socquettes

 

Et la bulle

Elle est devenu une virgule

Au lendemain  d’un soir ridicule

Où les solitudes se congratulent.

 

Lao Ya Dureuz – 3ème décadence d’Orion en flute.

 

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