Les incontournables de Lao Ya Dureuz 94 - La bulle
La bulle
Un dernier pour la tourte
Trop de coincés sur fond de verrine
C’est une façon de rester pointé au nébuleux absent
De toutes manières on va pas s’quitter sur un impaire
Les jonctions sous cutanée
Prennent les doux éternuements pour un mirliton
Et la bulle
Elle déambule
Le conciliabule des noctambules
De nouveau coincés dans leurs bulbes
Un dernier pour la tourte
Les étages fondent en croûte
C’est la nuit ou le matin ?
Va savoir, c’est pas fort en conjugaison
Les yeux rivetés aux cristal gobelets
Le fond se perd à vouloir s’essouffler
Et la bulle
Elle déambule
Le conciliabule des noctambules
Un vaurien gazeux
Un dernier pour la tourte
Faudrait reprendre la diagonale
Les obstacles pleuvent au désespoir
De n’être que des piquets de mauvaise haleine
L’opacité gagne sur la lumière d’un doute
Pourquoi tant de somnambules
Et la bulle
Elle déambule
Le conciliabule de noctambules
Amas fétides de denrées périmées
Un dernier pour la tourte
Un concentré de rotules désorientées
Le funambule à la tête à l’envers
Un colloque entre les deux oreilles
L’interrupteur tarde à chauffer
Et pourtant c’est pas les étincelles qui manquent
Et la bulle
Elle déambule
Les noctambules ont cherché à capter la toute dernière
La lampée de la bulle qui fabule
Un dernier pour la tourte
Trop tard y’a plus de bulle
C’est le gage de la déconquête
Dans le tardif retour festif
Immobile sous la couette
A compter les socquettes
Et la bulle
Elle est devenu une virgule
Au lendemain d’un soir ridicule
Où les solitudes se congratulent.
Lao Ya Dureuz – 3ème décadence d’Orion en flute.