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untourdansmacoquille
20 juillet 2019

Les incontournables de Lao Ya Dureuz (43)

L'épopée juvénile de Lao 1/6

Le jour où Lao pris la poudre d'escampette dans les narines.

Il y a longtemps au creux d’une vague, une bactérie supputa sa capacité reproductrice tel le lapin moyen. Il aura fallu bien des années pour qu’enfin on réussisse à lui claquer la tronche à ce cytosquelette à deux balles, mais ça c’est plus tard. Il faudra encore attendre. L’humain n’avait pas encore sa pleine capacité destructive. Confiance, ça vient, c’est comme une belle giclée de fin de soirée quand t’as les boyaux en forme de « tout-à-l’égout ».  Dans ce trou de béatitude, le Grand Sachant connu pour son immense savoir et sa féconde mémoire sensorielle déclamait ses leçons aux hostiles du bulbe sous forme de contributions huilées à la baratte à frites. Leçons issues du rapport à l'autre et à la nature. La nature...vous voyez ? vous vous souvenez ?  Pas simple vu l’état des neurones en bataille à tous les étages. Ce contact charnel quasi-mamaire,  sa Grandiosité, Lao l’excellent nommé, l’a développé au cours de ses périples juteux et venteux, à la queue leu leu. Mais reprenons le fil des balbutiements laodesques.

Le petit Lao, frétillant comme le gardon en période lunaire, comprit très tôt qu’il avait un avenir sur sa scène à lui. Mais, ça fait pas tout, se disait-il dans un soupir long et rauque… Tout petit déjà, il dégageait cette force gravitaire à la fois rude et hallucinante dans sa voix. A l’aune de sa croissance ultime dans sa mue cosmétique et bien-pensante, il crut voir sa destinée au milieu de tout ce fatras. Il devait errer sur les chemins, quérir la modeste connaissance des larbins du terroir pour appréhender le gigantesque hangar à savoir qu’il détenait au plus profond de ses entrailles, monument des monuments, incarnation du rab dans le Parmentier. Bon, déjà, voyez que le petit bonhomme, c’est pas le délire comateux qui le guettait. Bien planté sur ces quilles, y avait tout juste de la place pour les boules à facettes. C’est qu’il avait déjà étudié pas mal le bougre, observateur à vision augmentée d’enregistreur globuleux. Il décida d’une giclée de s’extirper de cette ambiance morose aux épines duvetées qui tendait à la viscosité dans le sens du synthétique. Lao qui n’avait pas encore maîtrisé la fougue des miasmes inventifs tira sa révérence. Impérieuse nécessité d’aller au-delà de la porte du placard qui lui servait de refuge à mantras, Lao donna de l’air aux raies. Bien sûr, le départ fut le théâtre d’une succession de palabres familiales en allocations douteuses parentales qui en faisaient des caisses. « Mon chérubin » par ci, « Mon petit canard » par là. Oh, du calme les incubateurs, perfides producteurs de bouches à nourrir et de fesses à torcher…Attention, ne pas se tromper de sens, merci ! Si, si, ça arrive ! Après moult circonvolutions de bienséances domestiques, Lao pu enfin se détacher des visqueux. N’allez pas croire qu’il y avait de la destruction de germain en mode rustique, non… l’envie pressante d’une vie vidée de tout était plus forte qu’une chambrée en mode brioche dorée. Liberté, droit devant, l’horizon à ses yeux, face aux vents nouveaux, Lao allait fendre le chemin telle la lame félonique d’un opinel édenté dans la chantilly d’une fin de nuit. Rien ne pouvait l’arrêter, le stopper, le mettre en mode pause, il était vif, le Lao. L’errance serait son humus. Le museau en avant, ça allait dégager sévère dans les hameaux de hamacs. 

Not’Lao c’est direct qu’il a pris « The road » et  en avant la divagation aventureuse. Ken Tuch’ les globules pédestres.

 

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