Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
untourdansmacoquille
14 mai 2022

Les incontournables de Lao Ya Dureuz 126 - Comme un train sans rail

Comme un train sans rail

Perdu aux confins d’un soupirail

Aïe, Aïe.

 

T’as perdu l’horizon doré

Celui qui file sur ce relief décoloré

Belle brumeuse du matin

Et ne demande qu’un avenir serein.

 

Comme un train sans rail

Perdu aux confins d’un soupirail

Aïe, Aïe.

 

Attendre ne vaut pas l’espoir

D’une belle tirade, sans pouvoir

S’exclamer une dernière fois

C’est dit, les mots pèsent leur poids.

 

Comme un train sans rail

Perdu aux confins d’un soupirail

Aïe, Aïe.

 

La pirouette a du sens

C’est l’apothéose de la danse

D’un clown blanc, figé

A costume de paillettes, bien obligé.

 

Comme un train sans rail

Perdu aux confins d’un soupirail

Aïe, Aïe.

 

Tiens fort le pinceau

Petit bonhomme sur ton tréteau

Car le spectacle ne fait que commencer

Ce n’est pas le moment de pioncer.

 

Comme un train sans rail

Perdu aux confins d’un soupirail

Aïe, Aïe.

 

Abyssales comme ces rires d’enfants

Qui prennent leur temps

Devant les belles grimaces

De celui qui voulait une place.

 

Comme un train sans rail

Perdu aux confins d’un soupirail

Aïe, Aïe.

 

Les lumières se sont éteintes

Vogues, vogues, petite plainte

Reprends le fil des mots

Et, droit devant, suis l’escargot.

 

Aïe, Aïe

Et sans ail…

Merci.

 

Lao Ya Dureuz

Publicité
Publicité
Commentaires
untourdansmacoquille
Publicité
Archives
Publicité