Les incontournables de Lao Ya Dureuz 126 - Comme un train sans rail
Comme un train sans rail
Perdu aux confins d’un soupirail
Aïe, Aïe.
T’as perdu l’horizon doré
Celui qui file sur ce relief décoloré
Belle brumeuse du matin
Et ne demande qu’un avenir serein.
Comme un train sans rail
Perdu aux confins d’un soupirail
Aïe, Aïe.
Attendre ne vaut pas l’espoir
D’une belle tirade, sans pouvoir
S’exclamer une dernière fois
C’est dit, les mots pèsent leur poids.
Comme un train sans rail
Perdu aux confins d’un soupirail
Aïe, Aïe.
La pirouette a du sens
C’est l’apothéose de la danse
D’un clown blanc, figé
A costume de paillettes, bien obligé.
Comme un train sans rail
Perdu aux confins d’un soupirail
Aïe, Aïe.
Tiens fort le pinceau
Petit bonhomme sur ton tréteau
Car le spectacle ne fait que commencer
Ce n’est pas le moment de pioncer.
Comme un train sans rail
Perdu aux confins d’un soupirail
Aïe, Aïe.
Abyssales comme ces rires d’enfants
Qui prennent leur temps
Devant les belles grimaces
De celui qui voulait une place.
Comme un train sans rail
Perdu aux confins d’un soupirail
Aïe, Aïe.
Les lumières se sont éteintes
Vogues, vogues, petite plainte
Reprends le fil des mots
Et, droit devant, suis l’escargot.
Aïe, Aïe
Et sans ail…
Merci.
Lao Ya Dureuz