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untourdansmacoquille
12 mai 2021

Les incontournables de Lao Ya Dureuz 107 - Coquille

COQUILLE

Faudrait reprendre son souffle

Le tempo devient léthargique

Pour les plus somptuaires laineux

J’ai bien conscience que rien

Rien sans haine exprime tout

Le petit frisson d’une chaleur

Passagère comme la main sur une ride.

 

Non, ouvres les yeux

T’as les cils collés au mascara doré

D’une vie fourvoyée par des largesses

Sans le concept morbide d’errements

Ni d’aptitude physique à trop l’ouvrir

Seulement garder un soi-disant

Équilibre pour donner le change

 

T’as les pommettes dans le fard

Le singe est passé par là

Ton corps a pris sa défense

Trop d’accointance dans la familiarité

Non, t’es plus forte qu’une bassesse

L’œil se confond à la lame

D’une lente dissection.

 

La belle est de retour

Le cercle s’est refermé sur le dépôt

Comptage des rescapés du désastre

Tant mieux les amibes resplendissent

Vous n’aurez pas la sépulture

Du mauvais sort parmi les simulacres

Petites choses périmées

 

Et maintenant que tout se décolle

Dans la brume d’un matin salin

T’as les veines qui prennent le large

Faut pas compter les crépuscules passés

Le regard porté vers un horizon

Toute flamme succombe à un voyage

Dans un baveux corps-à-corps

 

La lumière profite de ton filtre

Pour mieux tisser une toile

Gardez le sens d’une note

Humble passagère à la touche éphémère

D’un songe vivace qui reflète

La larme sur une coquille

Armure d’une douce fragilité.

 

Glas-glas en pression – 1ère  labiale

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