Les incontrôlables de Lao 98

Rien, c’est l’infinité moins un. La sensation d’un trou qui se referme sur ta glotte et que t’as encore du jus de raisin à déglutir et que t’as pas envie de gâcher. Trop bête de finir dans un ramassis de vers de terre analphabète alors que t’as tant travaillé à la conjugaison des subjonctifs sans arête. Tiens, un pélican passe devant la fenêtre. Un seul coup et le voilà haut perché dans les sphères de l’irraisonnable du volatile à plume. Fallait pas passer par là, petite crotte imberbe. Pourtant, au départ, y’avais toutes les commodités pour les assoiffés du collet. Mais faut croire qu’un risotto en vaut deux quand t’as les le riz au lait qui prend au fond. C’est bien simple, faudrait pas se préoccuper de son semblable. C’est qu’une erreur gémissante après dilatation des porcs. Y’a rien à y trouver. Que du substrat de haute lamentation. « Encore un moelleux que les asperges n’auront pas » se disait la soupe encore chaude. Elle cherchait les dociles lettres pour écrire SOS, mais faut croire que cette année, le sédiment farineux avait pris la lente dépravation pour tapioca comptant. Les yeux rivés dans le trou de sourire de son prochain, un irascible reprenais vie entre terre et mer. Ça sent le lichen aéro-bloqué en porcine compensé. Dans un recoin du diable qui se tient la queue parce qu’elle traîne parterre et que personne n’a réagi, le faussaire des phrases du « n’importe quoi » repart en cigogne avancé. Le cou allongé à la mauvaise levure, il décolle du houblon magique. L’odeur d’un mauvais rejet prend le dessin du sacristain en mauvaise posture. Mais bon, faut pas gamberger dans le potage du second sans avoir touiller dans celui du premier. C’est bien mieux ainsi. Y’a rien à comprendre puisque tout est nulle part ou pas loin. Faut pas chercher, ça éreinterait le petit dernier. Autant se mettre une sacoche dans le gousset des plus austères et reprendre de là où cela avait commencé. Un matin, ou un soir… qu’importe ! personne ne percute plus les jours, y’a morbidité dans les ouvertures à deux pans moins les abscons loquets de derrière les fagots. Et voilà, y’a Mauricette qui s’est prise pour la fée féconde dans le dessert de son prochain. Tout est difficile. Ce doit être l’infinité du participe passé qui bloque dans le destin de son prochain, ou pas loin. Faudrait peut-être se pencher par-delà la première vespasienne, ça permettrait d’arrondir les croûtes du bonheur. Le ver de terre a fini de faire le tour du locataire en cannette de mauvais sapin et il a laissé le bubon sphérique à sa propre autodétermination.

Voilà c’est fini, l’infini a fait le tour du rien et est revenu tout aussi vide. Ça sert à quoi ? Mais « du genou », t’as la serpillère assoiffée ! Tiens y’a un bruit dans le quignon, du jeu dans les  osselets, faudrait reprendre le fil de ton questionnement. Mais à quoi bon ?