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untourdansmacoquille
14 décembre 2019

Les incontournables de Lao Ya Dureuz (65)

L’épopée du toit 6/6 - Toi, mon Toit et pas un autre…

Guidé à la bouse fétide d’une cheffe de troupeau bien en pis, t’adores -je sais il fallait la faire-… et c’est pas du luxe … et la gougoutte laiteuse, Lao Ya Dureuz s’était mis en chemin vers cette contrée hospitalière aux enjoliveurs rutilant. Échaudé à la braise des parvenus oxydés et à la tartiflette des grands baveux, le Grand Sachant se retroussait les neurones pour escompter du devenir de ses désirs de toit dans ce concept laborieux et résistant, et c’est pas ma voisine qui rechignerait à y mettre les quenottes.

Y allait bien avoir un blocage dans la fraiseuse pour désengorger le navet. Y’avait de la semoule dans la soupe au pissenlit. Les plus nostalgiques n’oublieront pas les errements d’une tuyauterie en litière aux aurores humides, quand c’est le temps du dégagement, y’a le flux tendu, dixit tantine la tenancière des clapets à neuneu.

Bon, mais Not’Lao dans tout ça ? il continuait à cheminer d’un pas discret et voluptueux telle le vermicelle dans une ablution légumière en quête d’un bref instinct de survie. Et question survie, y’avait navet dans le charnel vu les émanations du double clocheton en tête du cortège.

L’encornée divine, cheftaine de mâles en pis, avait pris la tête de la clique goguenesque pour les bienfaits de son immensité qui apprenait l’apnée sur terre battue. Un comble quand on cherche un toit, me direz-vous petites mérules des bas-radiers. Force est de constater que le gazoduc sacré affirmait sa présence. Les brouteux du coin en avaient pris dans les narines pour un long kif. Rien ne vaut un retour à cette douce nature sous cellophane doré aux diverses couches de sans-gêne des globuleux amateurs.

Rien de tout cela dans la contrée hospitalière avait expliqué la grande cloche sacrée à l’immensité aux modularités obscurs. La contrée hospitalière, vaste paysage non gâté par des pattes exhalées à la sandale visqueuse et expansée à coups de gicleurs de brut, cette contrée-là ne goûtait pas à l’escalade des grands progrès à enfumage. Ah, me diriez-vous, si vous n’aviez pas un oignon dépecé dans l’infra, vous me diriez que c’est encore un coups des passéistes mini-formatés.

Et bien non, petites loutres en berne, la contrée, elle est comme ça, droite dans ses aiguillettes et fière de sa petite zik en léthargie. « On est bien, on y reste, mais on fait pas chier »… devise de la contrée traduite façon détergent pour vous, têtards déambués. Alors tout allait au rythme d’une somnolence bien huilée, non M’dame c’est pas honteux, c’est juste le bon tempo nécessaire au bon ramollo des foirineurs.

Entre deux génuflexions aux brouteux du coin, l’encornée sacrée et sa troupe ont laissé le grand Sachant devant le grand porche de la contrée hospitalière. C’est qu’il y avait encore du chemin et fallait pas retarder le souper…. Lao Ya Dureuz exprima en soubassements gélatineux ses remerciements à la cheftaine des masses en cloche pour l’avoir vaporisé jusqu’aux portes de la contrée. Mais fallait pas s’attarder, il reprit la trace dans la grande terre de la contrée hospitalière. « On va vous la faire courte » disait le mémo aux novices rentrants, « la contrée c’est simple comme une montagne, une rivière, une forêt et un village »… voilà c’est résumé, mais faudrait pas oublier le jeu de boules et la buvette. 

Lao Ya Dureuz accoustiquait tout dans la résonnance mais il se demandait si toit il y aurait. Il n’oubliait pas sa quête en couverture méditative…

Après quelques embardées sur des chemins hybrides vomissant des fentes verdoyantes sur le flanc de la montagne, le grand Sachant et le brouteux du coin arrivèrent à la fin de tout à la vue d’une maisonnette bien propre sur elle. Simplissime petit gîte, rectangulaire dans les côtés, pentue dans le faîtage, il avait la spacialité nécessaire pour ingurgiter les savoirs de son immensité. Ça dégageait fort dans le réconfort, Lao Ya Dureuz sentit les pressions des fondements fondre dans ses socquettes. C’est qu’il l’avait attendu celle-là, il en avait fait du traçage sur piste aux étoiles. Et voilà qu’elle apparaissait là et il se dit « toi, t’es mon toit ». Oui, Not’Lao fait dans le laconique poétique quand ça l’arrange, mais bon c’est lui le maître des dictions à teutons. Le dit-gîte comportait aussi un terrain vaste comme un arpent pour y cultiver sa subsistance, un rien suffit mais voyez-vous faut bien persister dans la survivance aux moufflets qui nous arrivent…. 

C’est ainsi que Not’Lao trouva toit à sa tête et maintenant ça dure… et oui Mauricette y’a pas que le saucisson dans la vie. Ken Tuch’ les gargotiers dominicaux.

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