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untourdansmacoquille
15 juin 2019

Les incontournables de Lao Ya Dureuz (38)

Le jardin 1/3

Amis des profondeurs sans fonds de l’obscur réseau neuronale à deux balles qui parcourt les limbes d’une société en fin de vie, il est temps d’assurer le service d’après-braderie des ressources léguées par nos rampants ancêtres. Le plus difficile dans le dosage de la promiscuité aux morpions des basses tensions, c’est la bienfaisante longueur des baveuses intentions. Bon, c’est vrai qu’il faut toujours décrypter lorsqu’on commence à se crisper les melons. Las, épuisé par tant de sépulture pro-bio, on serait tenté de retrouver le velu stratagème d’un nid douillet à plume de marcassin doré. On était dans des temps où le n’importe-quoi avait portes ouvertes tel un dimanche de solde. Et ça, le vorace des grandes plaintes, il avait la façon de les écouler les surplus, petit grégaire des basses cours à loyer prohibé. C’était pourtant pas le jour à déballer les blâmes de la quiétude d’un rang de poireaux, fallait pas postillonner trop fort, car not’Lao, il avait les croutes en herpès. Ça sentait la déflagration à jet moyen du genre gémissement de la voisine… en pleine courtine. Tu vois la scène, petit lémurien. Lao Ya Dureuz, le sani-broyeur de l’incontinence humanoïde, avait décidé ce matin-là de faire un tour de son jardin. C’est que Le Grand Sachant, le grand râteau des savoirs, il avait la paluche feuillue des grandes tiges. Ça sentait la sève quand il passait dans les rangs des marguerites et pas que ! le croupion des hautes tringles, aussi ! Mais dans l’instant, au vu des rainures dans les parterres, le frétillement du Grand Sachant sombrait dans la torpeur de la glaciation. Quelles expressions plus sombres que la nuit sans trou ou la tasse sans queue, pour vous décrire ce que voyait Lao Ya Dureuz. Son jardin, résultat d’une intense manipulation journalière, était sa fierté, son nirvana de la grandiose pratique d’un art savamment restitué après de longs périples gravitaires et solaires. Tout était dans l’arpège des sensations à ordonner les graminées et autres bulbes pour obtenir une quintessence de sensations odorantes et visuelles. C’est dire que le jardin, y pesait sérieux dans les fondations du Grand Sachant. Et vous pouvez imaginer, petits lombrics à poils durs et remplis de jus de betterave, que lorsque Lao Ya Dureuz découvrit son jardin remodelé façon terrain de labour en vue d’une insémination de protozoaires avec des zooflagellés, un rien morbide aux pays des semis, il y a eu comme un chuintement dans les articulations. Vous pensez bien, encore que ! rien n’est sûr dans ce monde dénaturé. Son immensité a invectivé le premier crypto-doudou du coin, le Lapinou, qui passait par là, tel la carotte dans le velouté aux potirons. Que nenni, le distingué poilu n’était pas point l’artisan de cette partie d’ornières déjointées, trop occupé à conter ses écarts à Boucle d’or. Il y avait donc un autre intrus, un résidu des bas ossements en charge de profiler dans l’excès et sans égard les plates-bandes du Grand Sachant. 

Mais not’Lao, après une première poussée dans les soudures de l’absolu, retrouva très vite sa modeste flegme méditatrice. L’œil perçant du rapace en badinage nocturne perçait les vastes fourrés aux prémices du jardin pour tenter de dégager l’invisible. Et c’était pas guilleret…. Faut suivre… Ken Tuch’ les précaires. 

 

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