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untourdansmacoquille
6 décembre 2023

N°155 Grabuge

Y’a du grabuge dans le trémolo. Faut croire que les intersections de la causerie ont pris de la gîte dans le gras. Vot’biographe, tout aussi élimé qu’un varech sur son rocher, a bien du mal à s’extirper de son ressac.

Allez, une dernière louchée pour Mauricette, la limbe des nénuphars, que t’en as plus des si limpides de nos jours. Ça sentait l’apogée d’une glorieuse pétarade qu’aurait mis un certain temps à sortir. 

 

C’est ici qu’on descend, qu’on prend la ficelle par le bon bout. Faudra se résoudre à s’émietter les papilles sur son lit de pâquerettes. 

Attention, les vicelards de la molette et du gerflex, faut prendre la mesure du moment. Ben oui, Môman, fallait pas mettre les mandibules…là où que ça titille !

 

Vot’biographe, les doigts dans les plissures de sa destinée, avait flâné dans sa réflexion. Le premier qui glousse a les cratères nasaux en ablation. C’est que y’avait de l’esbrouffe dans les jointures et de la quiétude dans les moyeux, la réverbération orbitale ça dure. Mais quand ça s’éjecte façon Mauricette un soir de raclette sauce gribiche, t’es sûr que y’a plus de creux, c’est saturé à la mogette.

 

Alors là, à l’instant que t’as commencé ta première déglutition post-natale, que t’as levé les yeux au ciel et que tu t’es dit que ça valait pas la peine de sortir. Alors là, t’es dans la mouise pour une certain temps. Mais heureusement que Lao Ya Dureuz, le templier des bastingages à support molletonneux, avait tout compris depuis toujours. Les premiers nuages sont toujours pour lui de nouveaux horizons à dégager, des ribambelles de vagues à l’âme qui emplissent les bas de plafond d’un bienfaisant relent. 

Y’avait encore du chemin à parcourir. C’est qu’il y avait du stock dans la niche productive du Grand Sachant, l’immensité du modeste et de l’invisible. Lao Ya Dureuz avait, au cours de ces dernières circonvolutions liminaires, cheminé sur les petits chemins de la Contrée. Chacun maintenant a bien en tête le concept. Lao toujours à l’affût d’une gloussade prenait le temps de rencontrer le quidam, façon d’engager la discute avec le primate.

 

Tout aussi hospitalière qu’une brassée de nudistes sur un lit de glace anisée, la Contrée, vaste étendue de rien, donnait du rêve aux plus érudits des pays à jamais engoncés dans les certitudes à deux cartouches explosives et sanguinolentes. La Contrée, fief de Lao Ya Dureuz, de Li Chou Ze et de Maître Dee Drouz, pour ne citer que ses poussières du gigantisme savoir qu’elle détenait au gré de ses monts et ornières. La Contrée, du lourd, de l’impossible dans le qualificatif des petites bulles précaires irradiées et dévastées par les bouches à merdre.

 

Alors bien sûr les historiettes et autres ragots mal ficelés pullulaient comme les hoquets d’une Mauricette devant une andouillette suintante la névrose. Mais on va s’en tenir à la dureté d’une citation laodesque façon trognon : « le fond de la cuillère, l’errance de la dernière goutte ».

Il est bientôt l’heure, la tentation d’un soupir et après … après y’aura encore du malin dans le tocsin. Faut pas croire que not’Lao va s’endiguer l’essieu dans le douillet. Il avait seulement pris des chemins escarpés, à grands coups de talon sur un mauvais sol. Façon de dire que la Grand Sachant, l’immensité des berges inexplorés, va se catapulter dans de nouvelles limbes. Patience, Constance, et vas-y mollo Paulo. Ken Tuch’ les baveux.

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