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1 août 2021

Les incontournables de Lao Ya Dureuz 109

Petite Musique

Loterie des fèves enfarinées

A la démesure d’une couronne

Qui voulait se jouer de la corne.

 

La petite musique est de retour

Sur un fond copieux d’absurdité

Trop plate pour tant d’obséquieux.

 

Elle gagne les tempes sous-jacentes

Des plus profonds glorieux

En quête d’une belle porosité.

 

Seul le son… le son à fond

Donne la quiétude au-devant

Des gouffres salivaires des pléthores.

 

Cette masse s’amasse sans fin

Mais affamée de bruits et de gesticulation

Pour se gargariser de sa platitude.

 

De la mousse en tube pour petit précoce

Ça glose sous le dentier

Sans rien déglutir de consistant.

 

Les haïr serait gaspillage

Gaspillage de bonté

Pour stérile terreau.

 

Non la musique des petits mots

Reste la seule façon de résister

Remparts invisibles à la bêtise.

 

Les mots s’enchaînent

Se galvanisent

Se déroulent.

 

Ils se déchaînent

Se fraternisent

Se bousculent.

 

Rien n’est moins simple 

Que de tapir le papier

De mots dans un improbable sens.

 

Tu entends la mélopée 

Sourde d’une fine tonalité

Douce comme le sourire d’un nouveau-né.

 

La faconde trace de Lao Ya Dureuz

Te remettra dans la verticalité

D’une promenade délicieuse.

 

Les dés sont jetés

La loterie n’a pas rendu les cartes

Il faudra battre la mesure.

 

Trop loin la petite musique s’estompe

D’un effleurement sur le pastel 

Il est trop tard pour gagner.

 

Ken Tuch’ sonore en 4ème pli de la Méduse

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