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25 février 2021

L'Aquapopée 10/21

L’Aquapopée 10/21... C'est reparti :)

« T’es une allumette ? » la brindille dorée s’émoussait les nodules face à l’incandescent, le boutonneux rougissant. 

La brindille, récépissé d’une gloriole épistolaire à la Saint-Ex, d’un improbable vol nocturne aux antipodes des sables chauds, gargouillait ses laborieuses dictions pour occuper un temps qui n’avait que trop duré. Mauvaise pioche, les voltigeurs du déraisonnable s’étaient empiffrés aux bourre-pifs et avaient mal digéré la croustade à l’horizon. Le résultat de la consultation chez l’astéroïde du coin donnait des pustules blanches sur trous noirs, le glaucome aux lentilles et un lardon dans le fonds de l’œuf. Les doigts dans les épines, c’est si bien la douce floraison des hautes sphères ! Le prochain croisement avec un allumeur de réverbères donnera les gerçures aux grands goulots. Alors, oublions l’opéra des planeurs qui s’extasiaient les plumes dans le confinement nuageux.

La brindille après moults passages dans le vermicelle de l’apogée académique avait atterri sur l’ile Luzion. Atterrissage était bien le reflet de cette lampée d’illusoires, seuls rescapés des isoloirs sur l’ile Luzion en mode bain d’orteils, car point de terrain pour se fader les arrière-trains, tout était dans le dépotage à moyenne distance. Seul comptait la capacité rebondissante et bienveillante d’un sol en quête de clé. Alors not’brindille, elle avait d’abord volteplané dans les nuages saturés aux métaux des prospères ventripotents. 

Puis, fort d’un pointage dans le matériau spongieux des côtes flottantes de cette île, elle avait capté aux lombaires près toutes les particules granuleuses d’une terre aride, ou que t’as chaque rainure qui demanderait bien un retendage des vergitudes.

Pas moyen d’être tranquille dans le grotesque, fallait toujours qu’un échevelé blondinet vienne s’exploser la bavette sur fonds de coulis. Et pourtant, Mauricette salivait toujours sur la sauce au cas où il aurait fallu attendrir le moulinet. Mais la retenue était au programme et not’brindille avait repris ses esprits éparpillés dans la moussaplatitude tout aussi désemparé qu’une crème fouettée par la voisine lors d’une sortie porcine.

Alors, ce fut le temps de la reconquête, du dessert à chaque bouchée d’air emplissant les dodus poumons d’une brindille qui ne souhaitait que s’agripper à son écorce natale. 

« T’as le layon qui se joue à l’équinoxe, on dirait qu’il brille comme un inox » la brindille causait comme un coincement, les bas-morceaux donnaient aussi dans le rond de gîte…. Sans tout le confort… Une quinte et trois osselets se retrouvèrent pour une sépulture -party, on aurait dit que le disjoncteur avait perdu toutes ses pilules, mais allez-vous me dire, petites toux déconfites, c’était quoi le sens ?  Quêteurs avides de chaudes lamentations, dégorgement de rognons de St Jacques tout juste bon pour le compost, telle la suzette sur le pot’sauce… que même si t’as pas les coquilles, t’as quand même les moignons à l’usure féconde. La sépulture des osselets c’est l’apparition des premières fumeroles, c’était pas drôle ? la brindille faisait dans le docile pour s’extirper de son forage vestimentaire. On aurait dit un défilé de grande layette à chat noir… Dans la divagation trop piquée pour être blafarde, la brindille retrouva son esprit, et oui il était là, pas las pour autant, le bougre trop perturbé par la défonce aux cumulus d’une belle descente. 

La brindille était en liquéfaction devant la lourde d’un cubique établissement. Il balança ses tiges dans le décor et aperçut ce petit bout rougeaud que t’aurait dit la bouée de Mauricette. Mais pas de bévue dans le cil, c’était autre chose. Et c’est ainsi que la brindille dans son jappement à l’embrun doré demanda : « t’es une allumette ? ».

Une allumette bien consumée et usée par les deux bouts, voilà ce qu’était l’interlocuteur de la brindille. Pas moyen d’y déceler une étincelle. Fallait pas griller aux tisons, sinon t’es la risée d’un grimpion. Pas facile à desserrer pour les plus hébétés du comptoir, not’ ridé écarlate était plutôt du genre docile, voire tendance tempéré. C’est pas l’usure qui compte, si t’as la démesure dans les limbes. Il avait navigué sur toutes les plates mers aux vagues déferlantes comme le lichen sur son rocher ? Ses voyages lui collaient les yeux à force de découverte dans les profondeurs salées et noircies des abysses. Il aurait pu déverser son savoir à coup de truelle dans toutes le fissures des cerveaux dépecés par les bouches à merde. Mais son choix s’était porté sur la liquoreuse déviance et l’abrutissement insulaire en se cachant dans une illusion. Au cours de ses dernières plongées face à l’épandage systémique des rognures d’un monde sans raison, il avait décidé de disparaître et de trouver un terrain d’apaisement. Il installa son grand QG bien profond dans le fauteuil du Palace de l’Ile Luzion. Et maintenant, la tête toujours au chaud en laineux d’écrevisse, il passait ses journées à écouter ce résidu blondinet dépourvu de commun. Il ne captait pas toutes les formules, toutes en déroute, sorties des hoquets convulsifs du nabot peroxydé, seul comptait, pour not’écarlate, le niveau de l’alambic qui se maintenait à flot. ...

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