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untourdansmacoquille
11 janvier 2020

les incontournables de Lao Ya Dureuz (69)

Un petit quelque chose bruissait dans les rayons frais des déboîtés du pané, genre colmatage du gicleur des moignons. Le bovidé en pleine mastication herbacée à forte densité laxative trouvait l'éternité du jour aussi pire qu'un rire de gazelle dans les crocs acérés du p'tiot carnivore enjoué et imberbe.

Tout ça pour dire que la jungle, c'était le gras fondu dans le grand angle du glauque pour petits laineux,  mais que not'buffle y peaufinait son argumentaire pour la prochaine savane party, alors le doux et chétif laineux ça froissait aucun de ses plis. 

Savane party, la bovitude des seigneurs solitaires à dents émoussée... le pic du dérèglement des déambulateurs pour duveteux irascibles, les plus anciens avaient l'œil embrumé à y penser.

Dans une savane hyperboutiquée, la plénitude du solitaire était la gageure du troupeau en salaisons, et avec la fonte des glaces y’avait du saucisson tout l’été, c’était confusion dans les ondes. Fallait pas crypter la sédimentation des bienveillants face à la lente oblique du solitaire qui prenait son temps, et y’avait suspense dans le périmé.

Seule nébuleuse dans l’inconscient de not’buffle des plaines escarpées, la vision trop parsemée des attroupements, car le solitaire se raréfiait dans le fondement des plaines . Le troupeau faisait des passes rapides entre deux trous d’eau sans se préoccuper de l’ancien qui avait établi son campement tout confort.

Des fois, et c’est pas du pâté, un jeunot des dernières libations buffloniques, ascenseur à gros débit, avait l’idée de mettre en lisière ses maigres papattes, car trop dur de garder le rythme effréné du joyeux troupeau… Le poupounet laineux retrouvait alors le solide buffle retraité en mode socquettes à élastique, ça sentait le désœuvrement des séculaires. 

Ce jour-là, sans le trépas des matelas, son immensité des veines méditatives, Lao Ya Dureuz, déglutissait son encas avec l’archiviste des encornés. Ça déblattait sévère entre ses deux compartiments à bienséance et à dominante lenteur. Le solitaire bien coincé sur ses quilles à gros socles, jura prestement, et on peut dire que ça chuintait en gelée dans les coulures parce que niveau dentition l’herbivore avait faisandé la chloro depuis des bordures lunaires, il jura donc que « fallait pas le prendre pour une antilope ». Ça, c’était dit et il fallait pas y revenir, faute d’éprouver une vague sensation de vouloir en finir de cette morgue déchéance terrestre comme le bien commun de tous ces bouffeurs de jus de néant. Le jeunot était tout jouasse d’entendre le solitaire se larguer les amarres dans un souffle rauque et graveleux. Faut dire que l’ancien n’était pas un grand causeur, il avait plutôt le descriptif d’un contemplatif des plaines. En trois laborieux grognements, il conta au juvénile bufflon les rares fois où il se trouva devant un hébété à fusil, résidu à fond plat, ce dernier dans l’inconscience d’une supériorité toute mécanique crût bon d’épauler le buffle solitaire tranquille dans sa démesure. On n’a pas encore restitué le corps de l’hébété dans sa totalité, faut dire qu’un vautour avait fait une halte-driving sur le torse du dit résidu…. Fallait pas le prendre pour une antilope ; avec le pare-chocs en version standard, le solitaire dégoupillait dans toutes aspérités à sa quête de tranquillité. Qu’on se le dise, la sentence tombe comme la crêpière sur son croupion. Mais trêve de sentimentalisme moelleux dans les hautes plaines, le solitaire avait mieux à faire. Il invita prestement le jeunot à regagner sa douce et paisible famille, car môman bufflonne devait commencer à taper du sabot et ça allait sentir le début des hostilités. Et voilà, nos deux respectables, Lao Ya Dureuz et le solitaire, continuèrent leurs à-propos savants sur les préparatifs d’une savane party qui s’annonçait dans les lueurs d’un coucher de soleil… Si c’est pas beau tout ça. Moi, j’dis que Le Grand Sachant c’est le suintement des vers en période de versification. Mais bon faut pas avoir le greffon à l’envers, sinon t’es dans le collimateur à asticots. Après une longue immersion dans un bain de boue, le buffle tout ragaillardi alla retrouver ses compagnons solitaires, histoire de taper la causette, et se raconter des bonnes vieilles histoires, du temps où c’était bien plus calme. Lao Ya Dureuz comprit qu’il était temps de s’extirper du tableau, la savane party était sur les rails de la démesure d’une joyeuse équipée. Sur ce petit coin de verdure, les grognements des anciens se propageaient tel le plancton sur les bas-reliefs sablonneux, on aurait dit les trépas d’un siphon sous bicarbonate. D’un jet iodée, Le Grand Sachant reprit sa quête méditative et laissa son camarade bovidé à ses étourdissements à grandes ramures. Ken Tuch’ les doubles cônes.  

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