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9 novembre 2019

Les incontournables de Lao Ya Dureuz (60)

 L'épopée du toit  1/6 : La quête du toit

Après un périple médito-gourmand chez sa bien-plantureuse LI CHOU Ze, fée pâtissière de son état gustatif, Lao Ya Dureuz arpentait les traces terreuses pour rejoindre sa contrée hospitalière.

Il regagnait son fidèle petit refuge dans les hauteurs d’une baie inondée par les douces variations des saisons. C’était coton dans la ouate et frais dans la coronaire ; Y’avait du doudou derrière les lourdes. Lao voyait chaque matin la lune laisser sa place au soleil sur les vaguelettes de l’océan en mode réchauffement climatique. La bâtisse du bien grandiose Lao comptait un certain nombre de pièces rectangulaire dans leur profil à plat et toutes les fenêtres zieutaient sur la baie. C’était pratique et austère, point de guirlandes dans le rococo . Seul Maître DEE Drouz, majordome de son état consentant, foulait de ses modestes chaussettes la tomette des appartements du Grand Sachant. Point n’est l’objet du dit palabre d’évoquer le contenu de l’agencement de la bâtisse à vocation méditatoire. Pour le reste, fermez vos yeux et poussez fort, petits krills des fonds perdus, il en restera toujours quelque chose... Ce préposé inaugural a pour objet d’instaurer une laborieuse émission d’effet luminaire dans vos neurones réduits à l’état d’exégèse à lampions. Encore une sale histoire d’interrupteur. Pour le coup, dans la nacelle à contribution en tout genre pour fondu de poireaux, il m’a semblé fort à propos de vous narrer les vicissitudes du Grand Lao dans sa recherche d’un toit ayant pour soi déjà une extrême gratitude. Car tout n’a pas commencé dans cette confortable suavité aux douces courbes enchanteresses issues de l’esprit d’un architecte aux relents d’herbacées macérées. Y’avait eu un laborieux avant, voir même des avants tout au long du calendrier laodesque.  Ainsi après de longues lunes d’errance dans l’embaumement fétide des chemins qui traversent nulle part sauf la désolation d’un monde qui part en cacahuètes mais ça, t’en as rien à secouer parce que de toutes manières tu fais une allergie aux arachides, Lao Ya Dureuz prit le chemin de la tangente à pointillements pour trouver une cavité méditatoire à sa mesure. La mouvance dura des lustres et sans compter les ampoules de ci de là, il tomba sur le plus bas des vils logeurs. T’as beau être la lumière de l’extase du savoir, en mode furtif, t’as les paupières arrachées devant tant de soubassement en loque. Il évita les comptoirs sordides des bas-fonds remplis d’égosilleurs postillonneurs du savoir-vivre. Lao fort de sa toute-puissance pas encore stabilisé poursuivait sa quête ; il voyageait léger souple sur la semelle de ces chausses. Pas de bagages en ce début de postérité, tout viendra par la suite. Soucieux de trouver un toit à soi, petit cocon émancipé pour l’immobilisme de ses songes, il s'arrêta devant une belle demeure ingrate dans le couvrant mais généreuse dans le rafraichissement. Le propriétaire au large sourire d’un cachalot en recherche de bectance de planctons était prêt à toutes les viles tractations pour larguer sa propriété à un bon prix. Lao restait mesuré dans l’évocation du deal, les lasures en mode pastel ça sentait les courants d’air. Le lierre, plante intrusive et rampante, avait pris ses aises et n’était pas prêt à partager. Douce nature envahissante bien au fait des recommandations post OGM, elle se prélassait dans les moindres recoins. Malgré le trop-plein d’ouverture, ça sentait le renfermé. Le quidam, en propriété, pensait se garantir une bonne rente de la ruine. Après tout, faut bien vivre de la crise du logement et du désarroi collectif des masses et c’est sûr y’avait pas d’insomniaque dans les maniaques de l’insalubrité. Mais l’expertise rapide et conceptuelle tout à la truelle du Grand Sachant fit stopper net la tartinade à fanfaronnade. Lao Ya Dureuz usa de quelques mots simples et compréhensibles à la portée de l’amibe ventripotent qui se trouvait devant lui. Le souffle de son discours s’immisça dans les esgourdes et le quidam entama la danse du repenti en trois cadences dans le sens de la démence. Y’a eu comme une bouffée d’air pur dans les narines des convives, c’était le temps du grand nettoyage dans les solderies de la misère. Lao Ya Dureuz reprit son petit bonhomme de chemin comme on dit dans les lacustres dévotes. Ken Tuch’ les moufles. 

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