Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
untourdansmacoquille
31 août 2019

Les incontournables de Lao Ya Dureuz (49)

Lao Ya Dureuz, omni-résurgence des savoirs, exprimait sa profonde mais néanmoins éclairée connaissance des autrui, vaste sédimentation opérante sur différentes terres inhospitalières par la seule force de leur présence, en ses quelques artifices lexicaux : 

« Petits tubercules en mal de coloration à bas coûts, vous avez les crocs au fond du tapioca à force d’échafauder des sornettes dérisoires pour subsister dans un monde que vous avez sciemment défenestré. Allez donc vous éventer ailleurs, si vos pédoncules vous permettent encore de tenir debout. Réagissez car bientôt vous ramperez sur cette terre exténuée par vos largesses baveuses de dominateurs. J’ai bien peur que vous retourniez face contre terre dans les eaux saumâtres, simples molécules de rien. Je suis désolé, j’aurai bien voulu ; mais non, ce n’est pas possible. Certains auraient dû déjà jeter l’éponge à la tronche du premier résidu d’humanoïdes en lui disant de se les broyer pour éviter tout simulacre de peuplement. Faut savoir s’arrêter, les gnomes crypto-fertilisant ».

Il me revient, modeste récipiendaire des contributions auto-pensantes de son immensité, de vous les narrer par le profil non encore dévasté par les flux gastriques des autrui… (n’y voyez aucune allusion porcine, gentille demoiselle. Je digresse à la démesure des vastes champs qui s’ouvrent à vos horizons rongés à la boîte à nœuds. Recevez mes plus plates décharges…)

La raison de ces palabres laodesques n’appelle plus d’excavation en dérision. Le Grand Sachant,  Auguste parmi les lampions, avait fait vœux de silence, et c’est par déraison funeste d’un soir de feu dans l’artifice du crépuscule que Sa Grandeur verbalisa  à  autrui dans un développement de syllabes bien pesantes les façons de vomir le Monde en diastème pré-pubère. Faut être un brin laborieux du mou pour ne pas reconnaître la parfaite symbiose lexicale de son immensité. Je reconnais, petites conjonctivites des rayonnements post-cathodiques, que vos palpitations ne permettent plus d’aborder ces légères digressions, j’ai bien saisi au débotté d’un rot, merci tantine, que vos masses croupissaient dans le jus d’un pseudo-filtre à neuneu. Mais Lao Ya Dureuz m’a fait promettre par gerbes post-Pinot brassées au Noah que je devais aller jusqu’au confinement de la glotte en mode dégustation. Ça vous les rince, mais y’a des p’tits bonheurs qui ne se crachent pas dessus.

J’en reviens donc aux propos exutoires du Grand Lao dans la promiscuité des lames de fond. On vous l’avait pourtant dit, faut pas y mettre les mains, m’dame. 

Lao Ya Dureuz a la démonstration limpide, forte déflagration des labiales aux commissures. Si jamais vous y réfléchissez, admettons que vous soyez équipé pour un tel exercice, vous verrez, ça fait pas mal dans la mesure où seul le vide est mis en mouvement. Ça sifflote en lisière de vos courbures aux nervures de vos cerveaux et rien de tel qu’une petite purgation pour se redonner une virginité de nuisibles. Et pourtant, l’appel des sens laodesques est proche du cataplasme à l’anéantissement du plus grand nombre des inutiles. Lao Ya Dureuz avait cette proche rectitude des concepts à simplifier les trajectoires des insignifiants outrecuidants et pleins de certitudes. Fallait pas la ramener et il était préférable de poursuivre à l’abri des regards baveux d’une cohorte d’abrutis bien-pensants. Lao Ya Dureuz, malgré ses années de silence et d’auto-centrage restait un spectateur vigilant et tourmenté d’un monde qui n’avait plus en mémoire l’odeur de sa genèse. Ken Tuch’ les pissenlits

Publicité
Publicité
Commentaires
untourdansmacoquille
Publicité
Archives
Publicité