Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
untourdansmacoquille
20 octobre 2018

les incontournables de Lao Ya Dureuz (1)

Un texte hautement riche en mots de toutes sortes et qui sortent de l’ordinaire, pour tout dire et son contraire, sans raison apparente, mais cela fait du bien. C’est cela l’enseignement du Grand Sachant Lao Ya Dureuz. La traduction exacte du nom de cet immense personnage de la littérature ancienne et post-futuriste de nos jours qui appliqua tous ces préceptes à sa modeste vie et à celles de ceux qu’il l’ont côtoyé, mais que nous n’aurons pas le courage de citer faute de temps, de façon littérale et sans aucune objectivité car nous devons au Grand Sachant cette capacité d’élévation dans les sphères de la pensée du lobe frontale gauche, elle correspondrait à peu près, sans l’être véritablement, à « c’est pas ranger là-haut ». Immense profondeur d’un être si frêle, dans le nom traduit correspond à son prénom d’origine, nous devons alors prendre le temps de l’exposé, de la quête d’un impossible reflet dans une eau trouble, d’un goût d’eau salé dans la rivière qui traverse mon village de montagne, mais là je comprends que ce n’est pas votre problème. Quel est donc ce texte initiatique que tout à chacun envie à l’autre et réciproquement. Un grand n’importe quoi d’idées qui foisonnent dans un esprit supérieur destiné à ces êtres sans cerveau qui errent dans les villes pour aller travailler. « Voilà bien une dérive de notre monde décadent », il commence comme cela le texte du Grand Sachant, c’est un vrai coup de massue dans le ventre gras et ventripotent d’une fin de repas bien arrosé. Au début cela fait mal mais il faut bien cela pour comprendre l’immense message de Lao Ya Dureuz. Le texte c’est un coup de poing dans les parties, la première surtout et puis la deuxième. Celle-là, c’est toujours la plus difficile à absorber, la connaissance est à portée de l’intelligence et vite elle se dérobe comme une fourmi sous ma semelle, et pourtant je fais du 45. C’est dire que la fourmi elle a des réflexes de malade. Mais ne nous emballons pas, car je sens les vibrations du Gand Sachant qui m’exhorte à poursuivre sur les lignes de sa pensée. Ainsi il me guide, moi pauvre mortel. Je prends le temps d’une déglutition bien méritée et reprends le fil de mon exposé. Vous êtes donc ces mortels sans influence sur ce monde à des degrés zéros de l’évolution et le texte du Grand Sachant aura sur vous l’effet d’un souffle de chaleur issu d’une gorge déployée de veuve au soir d’un enterrement trop arrosé. Le monde décadent est à l’image de cette veuve, il est sombre. Tout fout’le camp, je vous le dis comme je le pense. Là c’est moi qui le dis ce n’est pas Lao Ya Dureuz.  Le monde décadent, c’est là vers où l’on va alors qu’on y est presque. Vu toutes les catastrophes, le Grand Sachant a compris qu’il fallait dans un texte prophétique, mais pas trop, donné des clefs de compréhension au plus grand nombre et surtout à ceux qui serviront ensuite sa cause. Le monde est décadent car il est déconnant. Y a pas moyen d’avoir un artisan dans la semaine pour boucher une fuite d’eau alors que les inondations nous guettent au fond des lisières de rivières. Un jour nous serons submergés et redevenant des poissons, nous n’oublierons pas ces jours d’attente faute de plombier. Le monde est décadent, certitude de Lao Ya Dureuz face aux innombrables dérives d’une tectonique des plaques pas encore jointées. C’est pourtant pas bien compliqué, il nous l’explique dans ce fameux passage, que vous découvrirez à la lecture de l’incomparable ouvrage initiatique de Lao Ya Dureuz, et si vous arrivez au chapitre 2, troisième paragraphe et alinéa 3 en bas de la page à gauche, ce qui pour vous serait déjà un exploit, mais faut pas désespérer. L’épreuve initiatique du Grand Sachant mérite le temps qu’elle doit prendre comme une traversée de passage piétons un soir de grand départ. On sert les fesses mais on y va. 

Nous verrons dans une nouvelle contribution tout aussi fleurie et profonde la seconde partie des œuvres du Grand Lao Ya Dureuz si vous arrivez déjà à vous extirper de cette sensation de bien-être séculaire mais tout aussi tendue qu’un arc sans flèche.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
untourdansmacoquille
Publicité
Archives
Publicité